Ami(e)s de Mère Marie-Léonie

Rendons grâce à Dieu pour la future
canonisation de Sainte Marie-Léonie Paradis
(Alodie Virginie Paradis)

Le 24 janvier 2024, le Pape François a signé le décret de canonisation
de Mère Marie-Léonie.
Merci de partager la joie immense de toute la Communauté de
Les Petites Soeurs de la Sainte-Famille.

Quelle grâce personnelle et collective pour tous ceux et celles qui se confient à elle!
N’hésitons pas à lui recommander nos plus importantes demandes.

D'autres informations suivront...

Chers Amis de Mère Marie-Léonie,

Continuons à nous inspirer de la vie de Mère Marie-Léonie. Cette méditation est sur le décès de Mère Marie-Léonie et son rayonnement. Poursuivez aussi votre histoire personnelle…

L’année 2024 est déjà dans notre quotidien et les mêmes intentions nous préoccupent comme les années précédentes : la paix dans le monde, l’accueil et le respect des différences, le partage avec les plus démunis, la justice et la sauvegarde de la réputation d’autrui. Comme la raison d’être de notre regroupement de prière est de prier pour les prêtres, redoublons d’ardeur pour les soutenir dans leur ministère. Participons selon nos talents aux rassemblements paroissiaux afin que chaque communauté chrétienne soit un lieu où se vit toutes ces valeurs ci-haut mentionnées.

J’ai trouvé sur internet cette réflexion que je vous partage :

LE RESPECT est beaucoup plus qu'un mot. Le respect ne se prononce pas, il se démontre. Le respect est sincérité, cohérence et loyauté. C'est le fait de regarder les autres comme vous vous regarderiez vous-même, de la même façon. Si vous avez souffert et que vous savez ce que cela signifie, ne faites pas souffrir. Si vous avez été déçu, ne décevez pas. Si vous avez été blessé, ne blessez pas...

C’est une bonne réflexion à prolonger durant le temps du carême pour actualiser dans chacune de nos vies, ces valeurs qui augmenteront notre estime de nous-même, qui changera notre regard sur les autres et qui nous rendra semblable à ce que le Christ Jésus a vécu et enseigné.

Saint temps de carême, être solidaire avec le Christ lors de la montée pascale. Que la résurrection du Christ soit lumière dans notre vie pour nous donner force, courage, patience et offrande dans nos problèmes de santé physique ou morale.

Que le Christ ressuscité soit notre joie, notre raison de vivre ensemble.

 Rachel Lemieux, p.s.s.f.            février 2024

Information importante

Un grand projet de rénovation est en cours à la Basilique-Cathédrale Saint-Michel. Tout l’intérieur nécessite des réparations et de la peinture, ce qui donnera plus de luminosité dans la Basilique-Cathédrale.

En conséquence le comptoir d’accueil, le musée ainsi que l’accès à la châsse de Mère Marie-Léonie sont actuellement fermés à cause des travaux jusqu’au mois de mai 2024. Au prochain envoi, je vous informerai si l’échéance est respectée.

Par contre notre présence au bureau sera du lundi au vendredi inclusivement de 9 heures à 11 heures et de 13 heures à 16 heures pour recevoir vos appels et répondre au courrier par internet et par la poste.


Pour les personnes qui aimeraient faire un don, offrande de messes et lampes, vous pouvez maintenant le faire de 3 façons.

  1. En ligne: avec une carte de crédit
  2. En virement Interact
  3. En personne : au comptoir d’accueil du Centre Marie-Léonie Paradis en argent, carte de débit ou de crédit.

EN LIGNE:

Allez sur notre site web sur cette page:

https://www.centremarie-leonieparadis.com/fr/dons-et-services-en-ligne/index.php

EN VIREMENT INTERACT:

  • Pour les honoraires de messes et l'offrande de lampes et lampions:

Il est indispensable de nous envoyer par courriel le détail de votre commande et vos intentions. Envoyer à : centre.marie-leonie@videotron.ca

  • Pour les dons avec reçu d'impôt:

Il est indispensable de nous envoyer par courriel votre adresse postale au complet, car pour tous les dons reçus durant l'année en cours nous émettons un reçu d’impôt annuel en février de l’année suivante.

Envoyer à : centre.marie-leonie@videotron.ca

Une fois que vous nous avez envoyé votre courriel avec vos demandes, nous allons vous envoyer les informations nécessaires pour effectuer le virement Interac.

SERVICES OFFERTS
(sans reçu d’impôt, car l’argent ne reste pas au Centre Marie-Léonie Paradis.)

  • Messes annoncées avec leur intention : 10 $
  • Messes lues avec leur intention : 5 $
  • Offrande de lampe avec l'intention: 5 $
  • Offrande de lampion avec l'intention: 1 $

*Le Centre Marie-Léonie Paradis s'occupe d'envoyer l'argent des messes et l'intention à des prêtres missionnaires. Il est impossible de faire célébrer une messe à une date fixe.

* Le Centre Marie-Léonie Paradis s'occupe de faire allumer pour vous, à la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke, votre lampe ou lampion, avec votre intention. La lampe brûlera 6 jours et/ou le lampion brûlera une journée auprès de Mère Marie-Léonie.


Le charisme de Marie-Léonie Paradis

Chers Amis de Mère Marie-Léonie,

L’animation en cette deuxième année sur la vie de Mère Marie-Léonie est pour les mois de mars, avril et mai 2024. Ces pages sont à votre réflexion pour renforcer les valeurs qui vous ont interpelés chez Mère Marie-Léonie Paradis afin des vivre plus intensément étant « Amis de Mère Marie-Léonie ».

Cette méditation se continue sur le décès de Mère Marie-Léonie et son rayonnement. Poursuivez votre histoire personnelle…

Il était six heures quinze du soir, après une journée comme tant d’autres, lorsque sans préavis et sans séjour à l’infirmerie, Mère Marie-Léonie quitta subitement ce monde. Sa mort prit tout le monde par surprise... car elle n’était pas malade, du moins pas plus malade que d’habitude.

Ce matin-là, elle s’était levée comme à l’ordinaire, et avait participé à l’eucharistie et le petit déjeuner avec toute la communauté. À neuf heures, elle avait présidé une réunion de son Conseil Général et avait apposé sa signature à deux nouvelles fondations, celles de l’archevêché et du séminaire de Saint-Boniface au Manitoba. Avec sa secrétaire, elle avait ensuite procédé à la correction définitive du livre des Règles de la communauté.

Certes, sur l’heure du dîner, elle avait bien semblé un peu plus fatiguée que de coutume. Ses compagnes lui avaient alors conseillé d’aller prendre un peu de repos et elle l’avait fait.

Après avoir terminé la correction du livre des Règles, vers les trois heures de l’après-midi, elle le fit remettre à la religieuse chargée de l’imprimerie, car elle tenait absolument à en donner un exemplaire à chacune de ses Soeurs à la prochaine retraite annuelle. Puis, comme c’était le premier vendredi du mois et que le Saint-Sacrement était exposé, elle se rendit à la chapelle pour être en tête-à-tête avec son Seigneur, comme elle en avait l’habitude depuis si longtemps.

C’est après un bon moment d’adoration qu’elle se rendit à l’infirmerie visiter les Soeurs malades, comme elle le faisait chaque jour. L’une d’elles a d’ailleurs laissé ce témoignage : « Peu avant la mort de notre vénérée Mère Fondatrice, j’avais été mise dans le plâtre pour dislocation de la colonne vertébrale. J’étais donc alitée et j’occupais une chambre de l’infirmerie. Vers la fin de l’après-midi du 3 mai, notre bien-aimée Mère Marie-Léonie visita les malades. Elle vint me voir, s’informa si je souffrais beaucoup, puis s’approchant de moi, elle me serra la tête dans ses mains et me dit : « Soyez toujours, toujours bonne !» Elle recula de quelques pas et me fit ses adieux en ces termes au moment de quitter la chambre : « Au revoir ! au ciel ! » Je suis portée à croire qu’elle avait le pressentiment de sa mort. »

Elle alla par la suite prendre son souper avec ses Soeurs. Après son repas, elle remonta à sa chambre, avec ses deux secrétaires et c’est alors que ces dernières remarquèrent une lassitude inhabituelle chez Mère Marie-Léonie. « L’une d’elles lui dit alors : « Ma Mère, vous paraissez fatiguée, vous n’auriez pas dû descendre au réfectoire... Demain matin, ma Mère, vous ne descendrez pas, les escaliers sont trop fatigants pour vous ; nous déjeunerons avec vous, à votre chambre, n’est-ce pas ? »

Elle répondit à cette suggestion par un petit air moqueur et rentra à sa chambre. « Je vais me mettre au lit de suite, dit-elle, je m’endors. » Les deux Soeurs lui aidèrent alors à s’installer pour qu’elle puisse bien se reposer jusqu’à l’heure de la bénédiction du Saint-Sacrement. Mais à peine fut-elle couchée que les deux Soeurs la virent pâlir. L’on se hâta de prévenir l’Assistante et l’infirmière qui se trouvaient tout proche ; le médecin fut appelé en hâte, mais il ne put que dire : « Vite, vite, un prêtre, faites-la administrer, elle se meurt. » L’Aumônier fut aussitôt demandé, lui donna l’absolution et pendant qu’il faisait les onctions la Servante de Dieu exhala son dernier soupir.

« Elle était dans sa 72e année de son âge et la 55e de sa profession religieuse. C’était le 3 mai 1912. »

 

La mort de toute personne est un drame en soit. Votre foi en Dieu Créateur vous soutient-elle en cette circonstance ? Quelle place cette personne prend en vous après cette absence physique ? Quel héritage de sa qualité d’être vous appropriez-vous ?
Une personne est vraiment morte que lorsque personne ne pense plus à elle.

Soeur Léontine Béchard témoigne : « Quelque temps avant sa mort, elle avait écrit l’acte de résignation à la mort en offrande de suprême adoration ; on retrouva cet acte sur sa poitrine à sa mort. » Voici ce qu’on peut y lire :

« Mourir, c’est la dernière chose que je pourrai vous offrir, mon Dieu. Peut-être n’aurais-je pas la connaissance ou la pleine possession de moi-même au moment où je voudrais vous exprimer ce que peut-être alors je ne pourrai vous dire. Je l’écris, ô mon Dieu, afin que vous m’en teniez compte à ce grand moment, en acceptant tous les sentiments que j’énonce ici comme si je les formulais à mon heure suprême.

« Je désire que ma mort soit l’acte de la plus parfaite adoration et de la plus humble soumission qu’une pauvre créature puisse rendre à son Créateur. Oui, mon Dieu, que ma mort vous adore, que l’acceptation volontaire, libre et pleine d’amour que j’en fais, vous soit agréable.

« Je veux mourir pour vous obéir et parce que vous êtes mort pour moi... »

En fait, c’est « toute la vie de la Servante de Dieu qui fut une préparation à la mort. Elle écrivait à l’une de ses Soeurs, le 4 avril 1906 : « La vie est si courte que l’on sera heureuse, à l’heure de notre mort, d’arriver au Ciel les mains pleines de vertus. »

Au cours de l’année 1911, elle répéta souvent dans ses lettres : « Soyez toutes de bonnes religieuses, afin que si la mort vient à vous surprendre, elle vous trouve prêtes à mourir. »

Pensez-vous qu’un jour votre vie va se terminer ? Que faites-vous maintenant pour bien vous préparer à ce retour auprès de Dieu ?

Durant la même année, au cours d’une lecture spirituelle, elle avait également dit à ses Soeurs : « Vous priez pour que je reste encore longtemps avec vous.  J’en suis contente, car de mon côté, mes chères petites filles, je ne désire pas vous quitter, je vous aime tant ; mais, voyez-vous, je me suis toute donnée à la Sainte Vierge et elle est libre de venir me chercher quand le bon Dieu voudra. »

Elle avait même ajouté, un jour : « Le bon Dieu vous jouera un tour », signifiant par là qu’elle mourrait bien rapidement.  Et c’est ce qui arriva...

Lors de son dernier voyage, à Ottawa, elle avait même dit adieu à sa chambre » « Chère petite chambre, adieu, je ne te verrai plus. »

Prête à partir, c’est dans la douceur et la paix qu’elle s’éteignit.

Si sa mort surprit tout le monde, elle fut l’occasion d’une grande manifestation de tendresse à son égard. L’abbé Arsène Goyette relate : « Le soir du décès, la dépouille mortelle fut exposée en chapelle ardente dans la salle du Chapitre. Pendant toute la nuit et les jours qui suivirent, les Soeurs se succédèrent auprès des restes vénérés, priant et pleurant. »

Il n’y eut pas que ses Petites Soeurs à pleurer ! L’abbé Goyette ajoute : « Cependant la triste nouvelle s’est vite répandue au dehors, et de tous côtés on venait prier pour la Mère si connue et tant aimée. Persuadé de la haute perfection de Mère Marie-Léonie, on lui faisait toucher des objets de piété, tels que chapelets, médailles, etc., qu’on emportait ensuite comme autant de souvenirs précieux. Plusieurs lui baisèrent les mains, et on s’aperçut en mettant la chère défunte dans son cercueil, que plus d’un visiteur avait emporté, comme reliques, des morceaux de son habit religieux ».

Ce furent ensuite les funérailles. Une foule immense y participa ; des petits, des humbles ... mais aussi des grands de ce monde.

Quels sentiments éprouvez-vous lors d’un décès d’un être cher, d’un proche, d’un ami et aussi des personnes inconnues lors d’un accident, d’une catastrophe ? Prenez le temps des écrire…

Écoutons encore l’abbé Goyette nous raconter l’événement : « Le 6 mai, un premier service fut chanté dans la chapelle de la maison-mère par S.G. Mgr Paul LaRocque. Ce service funèbre était l’adieu de la Fondatrice à son couvent, mais la cérémonie religieuse la plus grandiose ne se déploya que le lendemain dans l’ancienne cathédrale de Sherbrooke.  Ce fut une véritable apothéose !

« Ce septième jour du mois de Marie, depuis l’Angélus du matin jusqu’à l’heure du service, les cloches de la cathédrale et du couvent tintèrent tristement pour le glas de l’auguste défunte. »

On fit la levée du corps, à la chambre mortuaire, et un immense cortège accompagna la dépouille de Mère Marie-Léonie jusqu’à la cathédrale : dont une centaine de Petites Soeurs, deux Soeurs de Sainte-Croix de Saint-Laurent, et des représentantes des Soeurs Grises, des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame, des Soeurs Adoratrices du Précieux-Sang, et des Soeurs de la Charité du Sacré-Coeur...

La messe des funérailles fut chantée par S.G. Mgr Paul LaRocque, alors que dans le sanctuaire, on pouvait noter la présence de plusieurs évêques, et plusieurs prêtres, venus honorer celle qui avait tant travaillé pour les prêtres et les communautés.

« Après le service, continue l’abbé Goyette, eut lieu le défilé impressionnant de la foule immense d’assistants. Puis le corbillard, suivi de la multitude des amis de la communauté, se dirigea vers le cimetière Saint-Michel où les restes mortels de la bien-aimée Mère furent déposés dans l’enclos réservé aux Petites Soeurs de la Sainte-Famille.

Mais comme Mère Marie-Léonie jouissait déjà d’une réputation de sainteté et qu’on espérait un jour sa glorification solennelle, Mgr LaRocque tint à ce que sa sépulture fut un peu spéciale : on l’inhuma « dans une tombe d’acier, dûment scellée, afin qu’on pût retracer aisément la dépouille », témoigna Soeur Léontine Béchard.  Le tout fut entouré d’un mur de briques !

S’adressant à la Communauté de Mère Marie-Léonie, le jour même des funérailles, Mgr LaRocque aura les mots suivants, fidèlement conservés : « On peut dire que le dévouement de Mère Marie-Léonie dura aussi longtemps que sa vie. Elle a passé toute sa vie à se donner. J’en ai été le témoin presque quotidien pendant dix-sept ans. Et voyez : c’est tout juste si elle s’est réservée pour elle-même le dernier quart d’heure... »

De son côté, l’un des évêques présents à ces funérailles, Mgr Joseph-Médard Émard, alors évêque de Valleyfield, donna le témoignage suivant : « J’ai vu, ce matin, le convoi funèbre accompagnant la dépouille mortelle qui était certainement celle d’une grande sainte. Quel triomphe ! Jamais nous n’avions vu si grande démonstration dans la ville de Sherbrooke. Je m’en retourne meilleur après avoir assisté à une pareille exaltation de l’humilité. L’occasion nous est souvent donnée, comme évêques, de prendre part à des cérémonies diverses... Or celle de ce matin a laissé dans mon coeur une impression, un souvenir qui ne s’effaceront jamais, non jamais, de ma mémoire... Je ne l’avais vue que deux ou trois fois de son vivant, mais cela avait suffi... Mère Marie-Léonie est partie ; elle n’est pas morte, car les saints ne meurent pas... »

En quittant ce monde elle laissait derrière elle une oeuvre considérable. Si en arrivant à Sherbrooke, en 1895, elles n’étaient que 91 Petites Soeurs de la Sainte-Famille, en 1912, quand mourra Mère Marie-Léonie, elles seront 635, à l’oeuvre dans 40 maisons du Clergé !

En 1935, à cause des nouveaux besoins, les Petites Soeurs de la Sainte-Famille décidèrent d’ouvrir un nouveau cimetière pour la communauté, près de l’actuelle Maison-Mère. On en profita alors pour faire exhumer du cimetière Saint-Michel de Sherbrooke et transporter au nouveau cimetière, les corps de 172 religieuses qui y avaient été enterrées depuis 1895.

Cette translation des corps commença le premier octobre 1935. Parmi eux il y avait celui de Mère Marie-Léonie, décédée 23 ans plus tôt.

Son exhumation eut lieu le 4 octobre, à trois heures de l’après-midi, en présence de quatre prêtres, spécialement nommés par l’évêque de Sherbrooke, Mgr A.O. Gagnon, de deux médecins, du Conseil Général de la Communauté ainsi que bon nombre de Soeurs anciennes.

Quand on ouvrit le cercueil, on trouva ses ossements entièrement conservés, une partie de ses vêtements religieux, des cheveux, son crucifix, son chapelet, et la plaque de plomb déposée dans la tombe lors de son inhumation et qui témoignait bien qu’il s’agissait du corps de Mère Marie-Léonie.

Mais on trouva aussi son cœur ! Ce coeur qui avait tant aimé Dieu et son prochain, il était encore là conservé, 23 ans plus tard, « presque sans corruption » comme le dira le certificat officiel de son exhumation. On referma ensuite le cercueil et on le ramena à la Maison-Mère, où il fut d’abord déposé dans le charnier du nouveau cimetière.

Quelques jours après, du 5 au 12 octobre, on procéda à la désinfection des ossements et à leur embaumement selon la méthode égyptienne. On fit sur le crâne un remodelage en plâtre, que l’on recouvrit de cire. Le corps de Mère Léonie fut revêtu d’un nouveau costume religieux et déposé dans un nouveau cercueil double, en acier, le premier fermé par une vitre dans toute sa longueur, et le second fermant hermétiquement par-dessus celui-ci.

Quant au coeur de Mère Léonie, on le déposa dans un bocal de verre scellé. On mit également à part : une phalange de sa main droite, ses cheveux et les 69 pierres trouvées dans sa vésicule biliaire.

Le 13 octobre 1935, on transporta le corps à la Maison-Mère. Mère Léonie était à nouveau au milieu de ses Filles ! On ouvrit le cercueil : les Petites Soeurs purent voir de leurs yeux le corps embaumé de leur Mère.

Dans la chronique communautaire de cette époque, on peut lire :

« Dimanche, 20 octobre.  Au tombeau de Mère Marie-Léonie. Depuis que nous possédons au milieu de nous la précieuse dépouille de notre Vénérée Mère Fondatrice, nous comptions chaque jour une moyenne de deux cents personnes qui venaient visiter son tombeau.

« Mais aujourd’hui, de 2 à 6 heures, comme c’est le temps fixé pour permettre à la foule de venir contempler notre "riche trésor", c’est par milliers que les gens accourent ; la masse devient si compacte qu’il nous faut appeler des policiers pour maintenir l’ordre. On a estimé à quinze mille personnes le nombre de ceux qui sont venus cet après-midi au Mont Sainte-Famille.

Par son vécu, toute personne laisse un héritage. Ses valeurs, sa foi, son dévouement, sa joie de vivre peuvent vous inspirer et vous stimuler. Quel héritage vous laisse Mère Marie-Léonie et comment vous lui démontrez votre souvenir filial ?

Le corps reconstitué de Mère Léonie fut ainsi visible d’octobre 1935 à fin janvier 1941. Mgr Philippe Desranleau demanda alors la fermeture du couvercle extérieur du cercueil « afin qu’on ne puisse pas nous reprocher plus tard d’avoir fait une exposition prématurée de ces restes mortels. »

Le 30 avril 1972, à l’occasion du 60e anniversaire de la mort de Mère Léonie, Mgr J.-M. Fortier, archevêque de Sherbrooke, permit que le tombeau soit à nouveau ouvert et il le demeura durant un mois.

Non, les saints ne meurent pas ! Plus que jamais, Mère Léonie est vivante et puissante pour nous, car elle partage la béatitude de Dieu.  Et l’Église l’a officiellement reconnue :

- Le 13 juin 1966, sa cause de béatification fut introduite à Rome.
- Le 31 janvier 1981, elle fut déclarée « Vénérable ».
- Le 11 septembre 1984, enfin, le pape Jean-Paul II la proclamait « Bienheureuse », lors de sa visite à Montréal.

Comment rendez-vous vivante, Mère Marie-Léonie dans votre vie ?

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Voici plusieurs paroles de Mère Marie-Léonie parlant de l’abandon à la volonté de Dieu

« Allez au bon Dieu comme à votre père; aimez-le comme le plus tendre des pères; jetez-vous dans ses bras, comme un enfant dans les bras de son père et abandonnez-vous à lui. »

« Si nous savons bien nous abandonner dans le bon Dieu, lui-même prendra soin de nous. »

« Avec la parfaite conformité de notre volonté à celle de Dieu, il n’y a pas d’événements malheureux, parce que tout vient de Dieu qui ne veut sûrement que notre plus grand bien. »

« Oui, mon Dieu ! Ce que vous voulez et comme vous le voulez. Votre sainte volonté en tout et partout. »

« Dieu est trop bon pour nous envoyer seulement des épreuves; son cœur de Père saura bien nous ménager des douceurs, mais cela, à condition que vous soyez toujours soumises à sa volonté, toujours attentives à faire toutes vos actions en vue de lui plaire; c’est le seul secret du bonheur. »

« Priez beaucoup et soyez dans la paix du Seigneur, en vous mettant sous sa très sainte volonté en toutes choses; ce bon Père sait mieux que nous ce qu’il nous faut, l’important c’est de le bien servir. Priez et gardez confiance en Dieu notre bon Père ! »

«Je n’ai jamais eu recours en vain à votre divin Cœur… Si vous le voulez, doux Jésus, je serais si soulagée, mais votre volonté.»

« Je suis très forte de caractère et Dieu dans son infinie miséricorde m’a fait la grâce si grande de mon entière soumission à sa sainte volonté. »

« Je suis venue ici, à Memramcook, contre ma volonté, purement pour vous obéir et Dieu m’en a bénie, car j’y ai trouvé le calme et le repos de l’âme. »

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